la forêt. Au commencement, il n’y a que de petits bouleaux, après des noyers ; au commencement, tous croissent droit, ensuite entremêlent leurs branches.
3° La dépendance des parties augmente de telle façon que la vie de chaque partie dépend de la vie et de l’activité des autres. C’est juste comme pour la forêt. Le noyer échauffe les troncs (si on le coupe, les autres arbres gèlent), la lisière préserve du vent ; les arbres à semailles continuent les races ; les arbres hauts et branchus donnent l’ombre, et la vie d’un arbre dépend de l’autre arbre.
4° Les parties peuvent mourir, mais tout l’ensemble vit. Même chose encore avec la forêt. Elle ne porte pas le deuil pour un arbre.
Ceci correspond à l’exemple cité ordinairement par les défenseurs de la théorie : coupez le bras, le bras meurt ; plantez un arbre en dehors de l’ombre et du terrain de la forêt, il meurt.
Remarquable aussi la ressemblance de cette doctrine avec la doctrine chrétienne de l’église et toute autre doctrine basée sur des dogmes acceptés de confiance.
En montrant que, d’après cette théorie, vous pouvez, avec le même droit, considérer la forêt comme un organisme, pensez-vous leur avoir prouvé l’irrégularité de leur définition ?… Nullement.
La définition qu’ils donnent de l’organisme est