Les théologiens savants se partagent en divers groupes et commencent à nier les opinions l’un de l’autre ; ils commencent à sentir eux-mêmes qu’ils se sont embrouillés, et ne comprennent plus ce qu’ils disent. Mais la foule exigeant d’eux la confirmation de sa doctrine favorite, ils feignent de comprendre, de croire en ce qu’on dit et continuent à enseigner. Mais avec le temps, les conclusions deviennent inutiles, la foule jette ses regards dans le temple des pontifes, et, à son grand étonnement, elle voit au lieu de vérités solennelles et indiscutables, comme lui semblaient les mystères de la théologie, que là-bas il n’y eut jamais rien sauf la tromperie la plus grossière, et elle s’étonne de son aveuglement.
Il en fut de même pour la philosophie, non au sens de la sagesse des Confucius, des Socrate, des Épictète, mais au temps de la philosophie doctrinale quand elle flattait les instincts de la foule des gens oisifs et riches.
Il n’y a pas longtemps, dans le monde savant, instruit, régnait une philosophie de l’esprit selon laquelle tout ce qui existe est raisonnable : il n’y a ni mal ni bien, l’homme ne doit pas lutter contre le mal, il doit seulement manifester son esprit, celui-ci dans le service militaire, cet autre dans les tribunaux, un troisième en jouant du violon.
Il y eut donc beaucoup d’expressions différentes de la sagesse humaine et ces manifestations étaient