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nos prières, des tribunaux, des punitions, des guerres, si tout cela est nécessaire pour notre bonheur.

Je compris alors d’où était née mon erreur. Elle provenait de ce que je confessais Christ en parole et le reniais en fait.

La proposition sur la non résistance au mal est une proposition qui lie toute la doctrine, quand elle n’est pas une simple formule mais une règle dont la pratique est obligatoire, quand elle est la loi.

Elle est véritablement la clef qui ouvre tout, mais à condition que la clef soit poussée jusqu’au fond de la serrure. Tenir cette proposition pour une sentence impossible à mettre en pratique sans secours surnaturel, c’est supprimer toute la doctrine. Et comment ne paraîtrait-elle pas vaine cette doctrine dont on a supprimé la base, la proposition qui lie le tout ? Les incrédules la trouvent tout bonnement absurde, et il n’en peut être autrement.

Installer une machine, chauffer la chaudière, et ne pas ajouter la courroie de transmission à la machine, c’est ainsi qu’on traite la doctrine de Christ, en enseignant qu’on peut être chrétien sans observer le commandement de la non résistance.

Il y a quelque temps, je lisais avec un Juif, un rabbin, le chapitre v de Matthieu. Presque à chaque verset le rabbin disait : « Ceci se trouve dans la Bible,