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pour que Dieu donne la foi, cette foi qui provoque la prière, qui donne la foi, qui provoque la prière et ainsi de suite, indéfiniment.

Mais la raison et l’expérience me démontraient que seuls mes propres efforts pour accomplir la doctrine du Christ peuvent être efficaces.

Ainsi, après bien des recherches infructueuses, bien des études de tout ce qui avait été dit pour et contre cette doctrine, après bien des doutes et des souffrances, je restais de nouveau seul, en présence de mon cœur et du livre mystérieux. Je ne parvenais pas à y trouver le sens qu’y trouvaient les autres, ni à découvrir celui que je cherchais ; mais je m’obstinais. Ce fut seulement après avoir rejeté toutes les interprétations de la critique savante et celles de la savante théologie, après avoir rejeté tout cela selon la parole du Christ : « Si vous ne devenez comme de petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux… « que je compris tout à coup ce que je ne comprenais pas auparavant. Je le compris non pas en rapprochant et expliquant les textes, ou grâce à quelque recherche profonde et habile ; au contraire, tout m’était révélé parce que je rejetais toute espèce d’interprétations. Le passage qui devint pour moi la clef de tout fut le verset 39 du chapitre v de Matthieu : « Vous avez entendu qu’il a été dit : œil pour œil, dent pour dent. Et moi je vous dis de ne point résister au mal. » Soudain, pour