Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol22.djvu/351

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui provoque la question de Pierre. D’après la concordance des chapitres, cette question vient après tous les exemples et enseignements relatifs aux sacrifices de la vie du corps à celle de l’esprit. Après quoi, Pierre demande : Mais qu’aurons-nous pour cela ?

J’omets le verset 28 de Matthieu, qui n’a pas de sens clair, où il est dit qu’ils seront assis sur douze trônes et jugeront les douze tribus d’Israël. Ou cela ne signifie rien, parce qu’absolument incompréhensible, ou c’est une raillerie, une moquerie en réponse à la question de ce que sera la récompense. Le passage qui suit indique clairement que cette réponse est purement ironique.


LA PARABOLE DU SALAIRE DU PATRON À SES OUVRIERS

Ὄμοία γὰρ ἐστιν ἡ Βασιλεία τῶν Οὐρανῷ ἀνθρώπῳ οἰϰδεσποτὴ, ὄστις ἐξῆλθεν ἀμα πρωῖ μισθώσασθαι ἐργάτας εἰς τὸν ἀμπελῶνα αὐτοῦ.

Συμφωνήσας δὲ μετὰ τῶν ἐργατῶν ἐϰ δηναρίου τὴν ἠμέραν, ἀμέστειλεν αὐτοῦς εἰς τὸν ἀμπελῶνα αὐτοῦ.

Καὶ ἐξελθὼν περὶ τὴν τρίτην ὤραν, εἶδεν ἄλλους ἐστῶτας ἐν τῆ αγορᾷ ἀργούς.

Κἀϰείνοις εἶπεν· ὑπάγετε ϰαὶ ὑμεῖς εἰς τὸν ἀμπελῶνα μου, ϰαὶ ὅ ἐάν ἦ δίϰαιον, δώσω ὑμῖν· Οἱ δὲ ἀπῆλθον.

Πάλιν δὲ ἐξελθών περὶ ἔϰτην ϰαὶ ἐννάτην ὤραν, ἐποίησεν ὡσαύτως.

Περὶ δὲ τὴν ἐνδεϰάτην ὤραν ἐξελθών, εὖρεν ἀλλους ἐστῶτας