dis que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. | dans votre erreur, si vous ne vous fiez pas à ce que je suis. |
25. Alors ils dirent : Toi qui es-tu ? Et Jésus leur dit : Ce que je vous ai dit dès le commencement. | Et ils lui dirent : Qui es-tu ? Et Jésus leur répondit : Avant tout je suis ce que je vous dis 1). | |
27. Ils ne comprirent point qu’il leur parlait du Père. | Ils ne comprirent point ce qu’il leur disait du Père. |
1) « Je suis ce que je vous ai dit d’avance : je suis la lumière et l’entendement » ou : « Je suis ce que je vous ai dit. Je suis mon enseignement. Je suis la voie et la vérité » comme il est dit après. Jean, viii, 26 : « J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à condamner en vous ; mais celui qui m’a envoyé est véritable, et les choses que j’ai entendues de lui, je les dis dans le monde » Le sens de ce verset n’est pas clair.
Voici ce qu’en dit l’Église[1].
J’ai beaucoup de choses à dire. Ces paroles sont provoquées par la question des Juifs qui a interrompu le Seigneur. Après la réponse à la question posée le Seigneur reprend le discours commencé, v. 21-24. Il a exprimé la vérité, pénible pour le peuple, sur son triste état moral et sur ses dispositions, et maintenant il poursuit en disant qu’il a beaucoup de choses à dire sur l’état moral du peuple, pour le juger et dévoiler devant ses yeux tout l’abîme de sa chute morale, toute
- ↑ Les Interprétations des Évangiles par l’archevêque Mikhaïl, p. 297.