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recevoir la vraie vie : sacrifier la vie charnelle, et la sacrifier non seulement en paroles, mais en ne retenant pas la richesse alors qu’il y a des mendiants et des affamés. La possession de la propriété, quand il existe des mendiants, est donc incompatible avec la vie. Pour rendre la vie il faut avant tout rendre la propriété, et celui qui ne la sacrifie pas ne peut recevoir la vie.

Toute cette parabole est remarquable par son ton ironique. La dernière observation : que si même les morts ressuscitaient on ne les croirait point, fait allusion à la fable de la résurrection du Christ.


LES PRINCIPAUX COMMANDEMENTS

Καὶ ἐπηρώτησεν εἶς ἐξ αὐτῶν νομιϰός, πειράζων αὐτόν ϰαὶ λέγων.

Διδάσϰαλε, ποία ἐντολή μεγάλη ἐν τῷ νόμῳ ;


Matth., xxii, 35. Et l’un d’entre eux, qui était docteur de la loi, l’interrogea pour l’éprouver, et lui dit : Et l’un d’eux, un légiste, pour éprouver Jésus lui demanda :
36. Maître ! Quel est le plus grand commandement de la loi ? Maître ! quel est le plus grand commandement de la loi 1) ?

Remarques.

1) Cette conversation avec le légiste doit précéder l’entretien avec le riche adolescent. Il faut se rappeler que, d’après la loi de Moïse, comme la comprenaient les légistes et comme nous la com-