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d’âme et de corps, coupables devant le Seigneur. Que cela nous apprenne à nous humilier et à reconnaître tout ce qu’il est en nous de faiblesses et de défauts. » (On pense qu’il sera dit : « à être meilleur », mais non.)

Que cela nous apprenne aussi à demander à Dieu le secours de sa grâce et à nous prévaloir avec reconnaissance des moyens de salut qui nous sont offerts dans le christianisme ! (p. 623, 624).


Par là se termine le chapitre Ier « De Dieu créateur »…

Dans le deuxième chapitre il est question de Dieu dans son rapport général avec l’homme et le monde, et le chapitre s’intitule « De Dieu comme Providence ».

Il est impossible de comprendre le sens de tout ce chapitre si l’on n’a pas en vue les discussions que devaient provoquer le dogme étrange du péché originel et celui qui le suit : le dogme de la grâce et les mystères. Dans ce chapitre la théologie tâche d’écarter la contradiction dans laquelle la plaça l’histoire d’Adam et de la Rédemption : Dieu bon créa les hommes pour leur bonheur, et les hommes sont méchants et malheureux.

Chapitre ii. — De Dieu comme Providence. On dit que Dieu donna assistance à Adam, en le gui-