DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE
L’apparition du premier volume de cette édition des « Œuvres complètes du comte Léon Tolstoï, » nous a valu une très intéressante lettre de M. le vicomte Melchior de Vogüé, que nous insérons ici, en exprimant notre profonde reconnaissance à l’éminent académicien. Nous espérons que son exemple sera suivi et que nous pourrons ainsi atteindre, dans notre édition, la plus grande perfection possible.
» Je vous remercie, Monsieur, pour l’envoi du premier volume de la traduction des « Œuvres complètes de Tolstoï. » Je suivrai avec un vif intérêt cette grande entreprise.
» Je vous signale une petite inexactitude dans la préface de M. Birukov. La traduction de Guerre et Paix, par la princesse Irène Paskévitch, n’a pas été imprimée à Paris, mais à Pétersbourg, imprimerie du Journal de Saint-Pétersbourg, par les soins de M. Hovyn de Tranchère. Si je ne me trompe, quatre cents exemplaires furent envoyés en dépôt chez Hachette. L’édition tirée sur ce texte par la maison