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qui l’écrase, se donne pour but, dans sa vie, de rembourser, dans la mesure du possible, les dettes contractées envers le peuple.

Nekhludov revient souvent dans les récits de Tolstoï. Nous le trouverons au Caucase ou vovageant à l’étranger ou dans le Journal d’un Marqueur. Il paraît aussi dans Guerre et Paix, mais dédoublé, pour ainsi dire, entre les personnages du prince André et de Pierre Bezoukov. Puis nous le retrouvons, pas encore bien défini, dans Lévine, d’Anna Karénina, et enfin, il se dessine complètement et s’achève dans Résurrection, bien que l’auteur termine son roman par la promesse de nous montrer plus tard la nouvelle période de la vie régénérée de son héros.

Bien que ce récit ne fasse pas un tout avec La Jeunesse, il en constitue une suite assez naturelle.

C’est par cette considération que nous avons réuni ces deux nouvelles dans le même volume.


3° La nouvelle intitulée : La Jeunesse parut en français dans deux éditions : a) chez Perrin, Mes Mémoires, — Enfance, Adolescence et Jeunesse — traduction E. Halpérine ; b) chez Hachette, Souvenirs, — Enfance, Adolescence et Jeunesse, traduction Arvède Barine.

La première traduction est complète. Dans la seconde, les chapitres : X, XI, XII, XVI, XXVI, XXXVI, XXXVIII, XXXIX, XLII, XLIV, sont omis.