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XVII

JE ME PRÉPARE À FAIRE DES VISITES


Le lendemain, en m’éveillant, ma première pensée fut pour mon aventure avec Kolpikov ; de nouveau, je rugis, je parcourus la chambre, mais il n’y avait rien à faire. De plus, ce jour était le dernier que nous passions à Moscou et il me fallait faire, par ordre de papa, les visites qu’il m’avait inscrites lui-même sur un bout de papier. Les soucis de papa à notre sujet concernaient beaucoup moins la morale et l’instruction que les relations mondaines. Sur le papier étaient tracées, d’une écriture rapide et saccadée, les indications suivantes : « 1° chez le prince Ivan Ivanovitch, indispensable ; 2° chez les Ivine, indispensable ; 3° chez le prince Mikhaïl ; ° chez la princesse Nekhludov et chez madame Valakhine si tu en as le temps. »