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luttait, se montrait de nouveau en lui. Il était plus froid avec elle qu’auparavant, comme s’il regrettait de s’être soumis. Et elle, se rappelant les paroles qui lui avaient valu la victoire : « Je suis prête à un terrible malheur, je le crains moi-même… » comprit que cette arme était dangereuse et ne pouvait servir une deuxième fois. Elle sentit qu’à côté de l’amour qui les unissait, s’établissait un esprit malin de lutte qu’elle ne pouvait chasser du cœur de Vronskï et encore moins du sien.