Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol18.djvu/238

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

prends rien, mais pour lui, c’est la main de Dieu… Sans doute pour moi, sa mère, c’est terrible, et surtout on dit que ce n’est pas très bien vu à Pétersbourg. Mais que faire ?… C’est la seule chose qui pouvait le remettre… Iachvine, son ami, après avoir perdu tout ce qu’il possédait, s’est décidé aussi à partir en Serbie. Il est venu le trouver et l’a convaincu. Maintenant cela l’occupe. Je vous en prie, causez avec lui. Je voudrais tant le distraire. Il est si triste. Et par surcroît il a mal aux dents. Il en sera très heureux, je vous en prie, parlez-lui. Il se promène de ce côté-là.

Serge Ivanovitch témoigna d’un vif désir de le voir et passa de l’autre côté du train.