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XXII

Stépan Arkadiévitch se sentait tout abasourdi par les paroles étranges pour lui qu’il entendait. La complexité de la vie pétersbourgeoise, en général, agissait sur lui d’une façon excitante et le faisait sortir du calme de Moscou. Mais ses complications il les aimait et les comprenait dans certaines sphères qui lui étaient habituelles, connues. Dans ce milieu étrange, au contraire, il était frappé, étourdi, et ne pouvait tout embrasser.

En écoutant la comtesse Lydie Ivanovna, et sentant fixés sur lui les beaux yeux, naïfs ou rusés, — il ne le savait — de Landau, Stépan Arkadiévitch commençait à ressentir une certaine lourdeur dans la tête. Les idées les plus variées s’y entremêlaient.

« Marie Sanine se réjouit de la mort de son enfant… Ce serait agréable de fumer maintenant…