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diévitch lui était désagréable, insupportable et que sa vue seule lui suggérait des idées mauvaises et viles.

— Eh bien ! oui, tout me semble laid et vil, continua-t-elle. C’est une maladie, cela passera peut-être…

— N’y pense plus…

— Je ne peux pas. Il n’y a qu’avec les enfants que je me sente bien et seulement chez toi.

— C’est dommage que tu ne puisses y venir.

— Mais si, j’irai ; j’ai déjà eu la scarlatine, j’insisterai auprès de maman.

Kitty insista comme elle l’avait dit et vint s’installer chez sa sœur où, durant la scarlatine, qui en effet se déclara, elle soigna les enfants.

Les deux sœurs soignèrent heureusement les six enfants, mais l’état de Kitty ne s’améliora pas, et au moment du carême, les Stcherbatzkï partirent pour l’étranger.