n’affaiblissent pas la surveillance, dans les forêts
des propriétaires et du Trésor, n’apportent aucun
stimulant au travail pour lui et sa famille, ne lui
donnent pas un seul ouvrier de plus. Toutes ces
grandes idées ne peuvent que diminuer son bien-être,
et non l’affermir ou l’améliorer, et elles ne
peuvent l’intéresser que d’une façon négative. Et
quant à ceux qui ont le culte du progrès, les fils
télégraphiques leur ont rapporté et leur rapportent
d’énormes avantages.
Je ne discute pas les avantages, je tâche seulement de prouver qu’il ne faut pas penser ni essayer de convaincre les autres que ce qui est avantageux pour moi l’est pour tout le monde. Il faut le prouver ou au moins attendre que tous les hommes reconnaissent pour le bien ce qui est avantageux pour nous. Mais nous ne le voyons pas absolument dans ce qu’on appelle l’asservissement du temps et de l’espace par l’électricité. Nous voyons, au contraire, que les partisans du progrès, sous ce rapport, discutent tout à fait comme les vieux propriétaires qui affirment que pour les paysans, pour l’État et pour toute l’humanité, il n’y a rien de plus avantageux que le servage et la corvée. La différence est seulement en ceci, que la religion des propriétaires est vieille et démodée, tandis que la religion du progrès est encore fraîche et dominante.
L’imprimerie est un autre sujet favori des pro-