Si l’histoire avait trait aux phénomènes extérieurs, la preuve de cette loi simple et évidente serait suffisante et nous pourrions arrêter nos raisonnements. Mais la loi de l’histoire a trait à l’homme. Une petite parcelle de la matière ne peut nous dire qu’elle ne sent nullement le besoin de l’attraction et de la répulsion et que ce besoin n’existe pas ; et l’homme qui est l’objet de l’histoire dit tout carrément : je suis libre, c’est pourquoi je ne suis pas soumis aux lois.
La présence de la question du libre arbitre, bien qu’elle ne soit pas exprimée, est présente à chaque pas de l’histoire.
Tous les historiens qui pensent sérieusement arrivent malgré eux à cette question. Toutes les contradictions, les obscurités de l’histoire, cette voie mensongère dans laquelle marche cette science, ne