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IV

Le mouvement des peuples commence à se ralentir. Les plis de la grande ondulation s’élargissent et, sur la mer calmée, se forment des cercles sur lesquels flottent les diplomates qui s’imaginent être la cause de l’apaisement.

Mais la mer calmée tout d’un coup se soulève. Il semble aux diplomates que leurs désaccords occasionnent ce nouvel élan des forces. Ils attendent la guerre entre leurs empereurs. La situation leur semble insoluble. Mais l’onde dont ils sentent le soulèvement ne vient pas d’où ils l’attendent. La même onde se soulève du même point de départ du mouvement : de Paris. Le dernier contre-coup du mouvement de l’Occident se produit, qui doit résoudre les difficultés diplomatiques en apparence insolubles et mettre fin au mouvement militaire de cette période.