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tion de forme sur la place que nous avons donnée dans ce volume à deux morceaux qui jusque-là avaient été distribués autrement parmi les œuvres de Tocqueville. Ainsi, dans la précédente édition de la Démocratie en Amérique, à la fin du second volume, on trouvait, sous le titre d’appendice, le rapport fait par Tocqueville à l’Institut sur l’ouvrage de M. Cherbuliez, intitulé la Démocratie en Suisse. Désormais il faudra chercher ce rapport dans le tome IX, où ayant réuni les travaux académiques de Tocqueville, nous avons dû le placer, et où il figure à son ordre chronologique.

De même nous avons dû introduire dans ce volume le discours prononcé par Tocqueville à la Chambre des députés le 27 janvier 1848, dans lequel, avec une sorte de prescience singulière, Tocqueville annonça à cette chambre, au milieu de l’incrédulité générale, qu’une grande révolution était imminente. Son éditeur avait cru devoir joindre ce discours prophétique à l’édition de la Démocratie publiée en 1850. Mais, comme aujourd’hui nous donnons un certain nombre de travaux parlementaires de Tocqueville, c’est naturellement parmi eux que nous devions placer ce discours, et c’est là désormais qu’il le faudra chercher.

Beaumont, le 25 octobre 1865.
GUSTAVE DE BEAUMONT