du pouvoir dans les mains du Président et du Congrès. Je prétends qu’on y remarque visiblement un mouvement contraire. Loin que le gouvernement fédéral, en vieillissant, prenne de la force et menace la souveraineté des États, je dis qu’il tend chaque jour à s’affaiblir, et que la souveraineté seule de l’Union est en péril. Voilà ce que le présent révèle. Quel sera le résultat final de cette tendance, quels événements peuvent arrêter, retarder ou hâter le mouvement que j’ai décrit ? L’avenir les cache, et je n’ai pas la prétention de pouvoir soulever son voile.
des institutions républicaines aux états-unis, quelles sont leurs chances de durée ?
Le démembrement de l’Union, en introduisant la guerre au sein des États aujourd’hui confédérés, et avec elle les armées permanentes, la dictature et les impôts, pourrait à la longue y compromettre le sort des institutions républicaines.
Il ne faut pas confondre cependant l’avenir de la république et celui de l’Union.
L’Union est un accident qui ne durera qu’autant que les circonstances le favoriseront, mais la république me semble l’état naturel des Américains ; et il n’y a