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même succès que l’ouvrage original avait en France. Et telle fut la faveur avec laquelle l’ouvrage fut accueilli du public dans les deux mondes, que, au milieu de la multitude d’articles de journaux et de revues de tous les pays qui en ont rendu compte, on en trouverait à peine un seul d’où soit sortie une critique[1]. Toutes les voix du dedans et du dehors se sont confondues en un concert de bienveillance et d’éloges. Partout on a été frappé du

  1. Indiquons seulement les principaux organes de la presse quotidienne et périodique, auxquels on fait ici allusion :

    Le Correspondant, du 25 décembre 1860 (article de M. Albert Gigot). Le Correspondant avait peu de temps auparavant, le 2 juin 1859, publié une charmante notice d’Ampère sur Tocqueville. La même revue fit paraître, le 25 avril 1861, un travail très-remarquable du comte Louis de Kergorlay, intitulé : Étude littéraire sur Alexis de Tocqueville, et que nous mentionnons ici parce que, si la publication des Lettres de Tocqueville n’était pas précisément le sujet de cette étude, elle en était l’occasion.

    Le Moniteur universel, des 31 décembre 1860 et 7 janvier 1861 (articles de M. Sainte-Beuve) ;

    La Revue contemporaine, du 31 décembre 1860 (article de M. de Parieu) ;

    Le Journal des Débats, du 4 janvier 1861 (article de M. Prévost Paradol) :

    La Critique française, du 15 janvier 1861 (article de M. Élias Rcgnault) ;

    Le Siècle, du 21 janvier 1861 (article de M. Taxile Delort) ;

    L’Opinion nationale, du 5 mai 1861 (article de M. Jules Levallois) ;

    Le Temps, du 7 mai 1861 (article de M. Scherer) ;

    La Revue de l’Instruction publique, du 9 mai 1861 (article de M. Mourin) ;

    La Revue britannique (août 1861), de M. Pichot (emprunté à la Revue d’Édimbourg) ;