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cependant qu’elle trempe, avec sa main droite, une plume dans un écritoire tendu par un adolescent. Quand je songe aux pages d’une telle pureté morale que cette femme a écrites, je me demande si, par faveur nominative, il ne lui a pas été accordé de tremper, quelquefois, toutes les fois qu’il s’agit de Dante et de l’Italie, sa plume de prosatrice et de poétesse, dans l’encrier que Botticelli a placé entre les doigts d’un ange !