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III

MADAME JEAN DORNIS[1]


    Ô lumineuse fleur de la chaude Italie !…

C’est ainsi que la beauté de celle dont nous allons décrire l’intelligence fut heureusement évoquée dans des vers inédits, par le plus parfait poète que le xixe siècle ait connu depuis Victor Hugo, — ce Leconte de Liste, dont le souvenir, séduction glorieuse à joindre aux séductions délicieuses de la femme, aux séductions sérieuses de l’esprit, met comme une au-

  1. ŒUVRES : La Voie douloureuse, Calmann-Lévy, 1894. — Leconte de Lisle intime, Lemerre, 1895. — Les Frères d’élection, Ollendorf, 1896. — La Poésie italienne, 1898 (couronné par l’Académie française). — La Force de vivre, 1901. — Le Voile du Temple, 1906. — Le Théâtre italien contemporain, 1907. — La Pensée de Leconte de Lisle, 1909. — ARTICLES, non réunis, dans Le Figaro, où Mme Dornis a parlé, avec sagacité, d’Édouard Rod, d’Édouard Schuré, etc., etc.