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LA
CAPUCINIÈRE,
POÈME





CHANT PREMIER


Dans l’âge heureux où l’aimable Folie,
Prenant pitié du pauvre genre humain,
Pour adoucir son funeste destin,
Sème de fleurs le chemin de la vie,
Le dieu des cœurs m’inspira l’art des vers :
Il me l’apprit ; et par reconnaissance,
J’ai fait serment de vieillir dans ses fers.
Célie, Ismée, Euphrosine et Constance,
Ont tour à tour couronné leur vainqueur.
Bientôt après, la séduisante Aglaure
Me fit ouïr l’aveu le plus flatteur ;

A