mœurs s’y perdirent, fut plus d’une fois l’objet des Epigrammes & des Satyres de ce siécle.
Lenonum ancillas posîta Laufella corona
Provocat, & tollit pendentis præmia coxæ.
Ipsa Medullina frictum crissantis adorat
Palmam inter dominas virtus notalibus æquat[1].
La nature, dans ses jeux, donne à quelques femmes une demi-ressemblance aux hommes, qui, mal examinée, a fait croire pendant bien des siecles à la chimère des hermaphrodites. La taille surnaturelle d’une partie très-petite à l’ordinaire, & sur laquelle M. Tronchin a donné une sçavante Dissertation, opère tout le miracle, & l’abus odieux de cette partie, tout le mal. Giorieuses peut-être de cette espece de ressemblance, il s’est trouvé de ces femmes imparfaites qui se sont emparées des fonctions viriles.[2] Le danger n’est cependant pas moindre que dans