roides, que je n’ai point vu une aussi grande immobilité du corps produite par une autre cause. Les yeux même sont si hébétés qu’ils n’ont plus la facilité de voir »[1].
M. de Senac peignoit, dans la première édition de ses essais, les dangers de la masturbation, & annonçoit aux victimes de cette infamie toutes les infirmités de la vieillesse la plus languissante, à la fleur de leur âge. L’on peut voir dans les éditions suivantes les raisons de la suppression de ce morceau, & de quelques autres.
M. Lndwig, en décrivant les maux qui surviennent aux évacuations trop abondantes, n’oublie pas la spermatique. » Les jeunes gens de l’un ou de l’autre sexe, qui se livrent à la lasciveté, ruinent leur santé en dissipant des forces qui étoient destinées à amener leur corps à son point de plus grande vigueur, & enfin ils tombent dans la consomption »[2].
M. de Gorter donne un détail des accidents les plus tristes, dépendants de cette cause, mais il seroit trop long de