d’une heure, mais il resta dans une langueur générale. Le même accès revenoit très-fréquemment avec une très-forte angoisse, & lui procura au bout de huit jours une contraction & une tumeur du bras droit, avec une douleur au coude qui redoubloit toujours avec l’accès. Le mal alla pendant long temps en augmentant, malgré beaucoup de remèdes : enfin M. Hoffman le guérit[1].
M. Boerhaave peint ces maladies avec cette force & cette précision qui caractérisent tous ses tableaux. « La trop grande perte de semence produit la lassitude, la débilité, l’immobilité, des convulsions, la maigreur, le desséchement, des douleurs dans les membranes du cerveau ; émousse les sens, & sur-tout la vue ; donne lieu à la consomption dorsale, à l’indolence, & à diverses maladies qui ont de la liaison avec celles là »[2].
Les observations que ce grand homme communiquoit à ses auditeurs, en