à coup dans l’aveuglement, & mourut au bout de quatre mois[1].
» La trop grande dissipation des esprits animaux affoiblit l’estomac, ôte l’appétit ; & la nutrition n’ayant plus lieu, le mouvement du cœur s’affoiblit, toutes les parties languissent, l’on tombe même dans l’épilepsie »[2]. Nous ignorons, il est vrai, si les esprits animaux & la liqueur génitale sont la même chose ; mais l’observation nous a appris, comme on le verra plus bas, que ces deux fluides ont une très-grande analogie, & que la perte de l’un ou de l’autre produit les mêmes maux. M. Hoffman a vu les plus fâcheux accidents suivre la dissipation de la semence. « Après de longues pollutions nocturnes, dit-il, non-seulement les forces se perdent, le corps maigrit, le visage pâlit ; mais de plus la mémoire s’affoiblit, une sensation continuelle de froid saisit tous les membres, la vue s’obscurcit, la voix de vient rauque[3] : tout le corps se