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qui doivent décider sur le choix entre ces différents remedes. Les premiers que j’ai indiqués méritent généralement la préférence ; mais il peut se trouver des cas qui en exigent d’autres ; on peut en général les choisir dans toute la classe des nervins, en prenant pour boussole dans ce choix les précautions que j’ai indiquées plus haut. C’est une maladie de nerfs, on doit la traiter comme telle, & souvent on l’a fait, & on a réussi sans en connoître la cause ; il est vrai ; & des observations incontestables me l’ont démontré, que l’ignorance de cette cause, & par-là même la négligence des précautions qu’elle exige, a d’autres fois rendus infructueux les traitements les mieux indiqués en apparence, sans que les Médecins pussent pénétrer la cause de ce peu de succès.

J’ordonnai au jeune homme, dont le cas est décrit dans un fragment de ses lettres (p. 35), des pilules, dont la myrrhe faisoit la base, & une décoction avec le quinquina, qui eurent le plus heureux succès[1]. Je m’apper-

  1. R. Myrrh. elet. unc. ss. gum. galban. extr, trifol. fibr. terr. Japon. aa. dr. II. Syr, cort, aur, q, s, s.