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effets ; & étant combinés ils guérissent des maladies que tous les autres remèdes n’auroient fait qu’empirer. Fortifiants, sédatifs, fébrifuges, ils redonnent les forces, diminuent la chaleur fébrile & nerveuse, & calment les mouvements irréguliers produits par la disposition spasmodique du genre nerveux. Ils remédient à la foiblesse de l’estomac, & dissipent très-promptement les douleurs qui en sont la suite. Ils redonnent de l’appétit ; ils facilitent la digestion & la nutrition, ils rétablirent toutes les sécretions, & sur-tout la transpiration, ce qui les rend si efficaces dans toutes les maladies catarrhales & cutanées ; en un mot ils remédient à toutes les maladies causées par la foiblesse, pourvu que le malade ne soit attaqué ni d’obstructions indissolubles, ni d’inflammation, ni d’abscès ou d’ulcères internes, conditions qui n’excluent, même nécessairement ou presque nécessairement, que les bains froids, mais qui permettent souvent le quinquina.

J’ai vu, il y a quelques années, un étranger âgé de vingt-trois ou vingt-quatre ans, qui, dès sa plus tendre