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qui donne des convulsîons, doit peu convenir dans des maladies qui sont l’effet de convulsions réitérées ; il est cependant vrai qu’il y a des circonstances qui peuvent le rendre nécessaire ; je l’ai employé depuis peu, & il a opéré favorablement.

C’est en combattant la cause qu’on détruit le mal ; pour peu qu’on en enleve chaque jour, on est sûr que l’effet disparoîtra sans crainte de retour. Si l’on n’agit que sur l’effet, le travail de chaque jour est non-seulement inutile au jour suivant, mais presque toujours nuisible.

Après avoir indiqué ce qu’on doit éviter, que doit-on faire ? J’ai marqué plus haut les caractères que doivent avoir les remedes ; fortifier sans irriter. Il en est quelques-uns qui peuvent remplir ces deux indications ; cependant le catalogue n’en est pas long, & les deux plus efficaces font, sans contredit, le quinquina & les bains froids. Le premier de ces remedes est, depuis près d’un siecle, regardé, indépendamment de sa vertu fébrifuge, comme l’un des plus puissants fortifiants, & comme calmant. Les Médecins mo-