qui eurent un très grand retentissement. La première est celle d’un nommé Calais qui, en 1801, annonça qu’il s’élèverait dans les airs au moyen d’un appareil volant de son invention ; l’expérience se fit au jardin Marbeuf, à Paris : elle fut malheureuse et ridicule et nous n’avons rien à en dire.
La seconde tentative attira l’attention de l’Europe entière et produisit une grande émotion. Elle eut pour acteur un horloger de Vienne nommé Degen, qui commença à faire parler de lui en 1809. À cette époque tous les journaux annoncèrent que Degen s’était élevé dans les airs, à Vienne, au moyen d’une machine de son invention.
On comprend combien la curiosité publique dut être tenue en éveil par cette nouvelle, et on ne tarda pas à publier à Paris quelques détails sur le système du mécanicien viennois.
Il était difficile de bien juger l’invention de Degen,