Page:Tissandier - La navigation aerienne 1886.djvu/70

Cette page a été validée par deux contributeurs.

DEUXIÈME PARTIE

L’AVIATION
OU LA LOCOMOTION ATMOSPHÉRIQUE
PAR LE PLUS LOURD QUE L’AIR

Pour les ballons, le volume c’est la puissance, la surface c’est l’obstacle. C’est le contraire pour l’appareil d’aviation : pour lui, la surface c’est le point d’appui, le volume c’est la force qui l’attire vers le sol. Aussi il est à craindre, à mon sens, que les appareils d’aviation, autrement dit de vol mécanique, ne puissent atteindre d’ici longtemps à des dimensions suffisantes pour être utiles.
Alphonse Pénaud.