Page:Tissandier - La navigation aerienne 1886.djvu/322

Cette page a été validée par deux contributeurs.

V

L’AVENIR DE LA NAVIGATION AÉRIENNE


Conclusions à tirer des essais exécutés dans les aérostats allongés à hélice. — Avantages des grands ballons. — La question du propulseur. — Propulseur à ailes de M. Pompéien Piraud. — Propulseur de M. Debayeux. — L’hélice. — L’avenir des navires aériens à hélice.

On a vu, par les expériences dont nous avons précédemment donné le récit, que des aérostats allongés munis d’un propulseur à hélice, ont pu successivement atteindre des vitesses propres de trois, quatre, cinq et six mètres par seconde, et se diriger d’une façon complète, pendant une durée limitée et par temps calme.

Le progrès est tout indiqué par ces essais ; il faut s’efforcer de construire des moteurs plus légers qui, sous le même poids, produiront une force plus considérable, et donneront au navire aérien une vitesse propre, capable de lui permettre de fonctionner par un vent d’une intensité appréciable.

Nous ferons remarquer que l’on aura en outre tout avantage à construire de très grands aérostats,