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désire employer. Le premier à gauche se manœuvre au moyen de poulies de renvoi dans le second, les leviers relevés donnent une action plus énergique. Mais, ce n’est pas encore bien, le troisième nous montre un ressort fait de deux rotins agissant sur une roulette placée la queue de la phalange. Enfin, dans le bas, il essaie des charnières métalliques.

Après ses études sur le vol, Léonard de Vinci a donné une idée de l’hélicoptère, et il a eu le mérite d’imaginer le parachute, avec une rare intelligence. Un savant italien, M. Govi, a résumé ces travaux à l’Académie des Sciences dans sa séance du 29 août 1881[1], à propos du petit propulseur à hélice que j’avais installé dans la nacelle du minuscule aérostat électrique de l’Exposition d’électricité.

Parmi les projets très nombreux et fort variés que l’on peut voir dans le Codice Atlantico, rendu en 1815 à la Bibliothèque ambroisienne de Milan, et dans les volumes restés à Paris et conservés à la Bibliothèque de l’Institut, il y a (au volume B de la Bibliothèque de l’Institut, feuillet 83, verso) le dessin d’une large hélice destinée à tourner autour d’un axe vertical (fig. 5), à côté et au-dessous de laquelle on peut lire (écrites en italien et à rebours) les deux notes suivantes[2] :

À côté de la figure. — Que le contour extérieur de

  1. Voy. Comptes rendus de l’Académie des Sciences, tome XCIII, 1881, p. 401 et suiv.
  2. Voici le texte italien des deux notes :
    « Ire. L’estremità di fuori della vite sia di filo di ferro grosso una corda, e dal cerchio al centro sia braccia 8.
    » IIe. Trovo se questo strumento fatto a vite sarà ben fatto, cioè