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située à deux mètres au-dessus de la nacelle.

Les engins d’arrêt pour la descente, guide-rope et corde d’ancre, sont attachés à cette couronne, qui a en outre pour but de répartir également la traction.

La housse de suspension est formée de rubans cousus à des fuseaux longitudinaux qui les maintiennent dans la position géométrique qu’ils doivent occuper. Les rubans, ainsi disposés, s’appliquent parfaitement sur l’étoffe gonflée et ne forment aucune saillie, comme le feraient les mailles d’un filet. Il est très important de n’avoir point à la surface d’un ballon dirigeable de parties saillantes qui offrent à l’air une grande résistance.

La housse de suspension est fixée sur les flancs de l’aérostat, à deux brancards latéraux flexibles, qui en épousent complètement la forme, de pointe en pointe, en passant par l’équateur. Ces brancards sont formés de minces lattes de noyer adaptées à des bambous sciés longitudinalement ; ils sont consolidés par des lanières de soie. À la partie inférieure de la housse, des pattes d’oie se terminent par vingt cordes de suspension qui s’attachent par groupe de cinq aux quatre angles supérieurs de la nacelle.

Le gouvernail, formé d’une glande surface de soie non vernie, maintenue à sa partie inférieure par un bambou, y est aussi adaptée à l’arrière.

Le moteur est constitué par une machine dynamo de Siemens ; construite spécialement, et ayant une force de 100 kilogrammètres sous le