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ment[1]. Un gouvernail de propulsion était adapté à l’arrière. Ce système a été exposé douze jours, du 5 au 15 septembre 1855, au jardin d’hiver des Champs-Élysées, à Paris.


Fig. 69. — Poisson-volant de Camille Vert (1859).

Plus tard, en 1859, un aéronaute, ouvrier habile, constructeur de mérite, Camille Vert, fit fonctionner à plusieurs reprises, un navire aérien de son système, qu’il désigna sous le nom de poisson volant. Cet aérostat allongé, à hélice, était mû par une petite machine à vapeur (fig. 69) ; il fonctionna devant le public, au palais de l’Industrie, à Paris, et il fut expérimenté devant l’empereur. Voici en effet le compte rendu de cette séance, tel qu’il a été publié dans le Moniteur du 19 novembre 1859.

Le 27 octobre dernier, une nouvelle machine aérienne, inventée et exécutée par M. Camille VERT, a été expérimentée dans le palais de l’Industrie, en présence de S. M. l’empereur. Cette machine se dirigeait à volonté, dans tous les sens et à laquelle est adaptée un

  1. Aérostat Ferdinand Legleize, in-8o de 8 pages avec planche.