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descendants ou ascendants, déterminés par la montée ou la descente de l’aérostat, pour diriger un ballon dans un sens déterminé, à l’aide de voiles et d’un grand parachute retourné sous la nacelle. Hénin lut son mémoire le 20 thermidor de l’an X à la Société académique des sciences de Paris, séante au Louvre mais son travail très sommaire et peu explicite[1] ne mérite guère de fixer l’attention, et le dessin qu’il a donné de son système n’offre aucun caractère d’intérêt spécial (fig. 59).


Fig. 58. — Le même aérostat dans son inclinaison ascendante.

Nous ne nous arrêterons point à examiner les systèmes analogues qui ont été proposés en grand nombre, il nous suffira d’avoir indiqué leur caractère fondamental par quelques exemples.

Arrivons au milieu de notre siècle, à une époque fort curieuse de l’histoire qui nous occupe.

En 1849, apparut sur la scène de la navigation aérienne un homme qui devait pendant quelques années attirer l’attention de l’Europe entière ; nous

  1. Mémoire sur la direction des aérostats, par Félix Hénin. À Paris, an X. in-8o avec frontispice.