ascendante (fig. 58) ou descendante quand sa pointe d’avant est dirigée vers le sol.
La nacelle devait être suspendue dans une cavité spéciale réservée à la partie inférieure de l’aérostat, et cette nacelle pouvait être à volonté exposée à l’air libre, ou recouverte de toiles, qui l’enfermaient en quelque sorte dans le corps même du ballon-poisson. Un gouvernail était disposé à l’arrière du navire, qui devait comprendre, en outre, des rames de propulsion, pour accroître le mouvement de direction pendant la montée ou pendant la descente.
Fig. 57. — Projet de ballon-poisson du baron Scott (1789).
Vue de l’aérostat lorsqu’il a ses pavois baissés.
Le baron Scott avait étudié son projet dès l’année 1788 ; il publia son travail en 1789, à une époque où les grands événements de la Révolution française allaient détourner les esprits du problème de la direction des aérostats. Il se trouva dans l’impossibilité de donner suite à ses études.
Au commencement du siècle, en 1801, un autre officier de l’armée, F. Hénin, chef d’escadron dans la même arme que le baron Scott, au 15e régiment de dragons, proposa encore de se servir des courants