III
LES BALLONS PLANEURS
Nous avons montré qu’il n’y avait pas de vent en ballon ; cela est vrai quand l’aéronaute plane à une même hauteur au-dessus du niveau de la mer ; mais quand le voyageur aérien monte ou descend dans l’atmosphère, par suite d’une augmentation ou d’une diminution de la force ascensionnelle dont il dispose, en jetant du lest ou en perdant du gaz, il ressent très nettement l’action d’un courant d’air vertical de haut en bas ou de bas en haut.
Ne serait-il pas possible de profiter de cette action du vent vertical, obtenu pendant l’ascension ou la descente, pour diriger l’aérostat dans un sens ou dans un autre ? C’est à quoi ont pensé un assez grand nombre d’inventeurs qui ont cru devoir répondre par l’affirmative. Prenez à la main un écran,