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trouvait une hélice d’aspiration, mise en mouvement par une machine à vapeur très légère. M. Louis du Temple a étudié avec un grand mérite les moteurs légers, et tout le monde connaît la chaudière à vapeur qui lui est due. Malgré les efforts les plus persévérants, aucun résultat d’expérimentation pratique de l’aéroplane ne put être obtenu.


Fig. 41. — Aéroplane de Thomas Moy (1871).

En 1858, Jullien, dont nous allons résumer plus loin les remarquables expériences d’aérostat allongé, voulut étudier ce que peuvent donner les appareils plus lourds que l’air. Il présenta à la Société d’encouragement pour l’aviation[1] un modèle d’aéroplane automoteur ne pesant que 56 grammes quoique ayant 1 mètre de longueur. Les propulseurs étaient des hélices à deux palettes. Le moteur, une simple lanière de caoutchouc analogue à celle

  1. Société d’encouragement pour l’aviation, ou Locomotion aérienne au moyen d’appareils plus lourds que l’air. 1 broch. in-8o, Paris. J. Claye. 1807.