n’était pas le problème du vol complet que cet inventeur cherchait à résoudre, mais une sorte de vol partiel.
Une première expérience, exécutée le 29 juin 1875 il Cremorne, a réussi, en ce sens que de Groof parvint à conserver l’équilibre et à descendre à terre sans mésaventure, à peu près dans la direction où l’aurait porté un simple parachute.
Il avait été, dans cette première expérience, lâché dans l’air à une hauteur de 500 mètres au-dessus du sol. De Groof donna lui-même à l’aéronaute Simmons le signal de la séparation. Il déclare avoir crié « Lâchez ! » Il se trouva à terre sans accident, la queue de l’appareil ayant été légèrement endommagée.
Enhardi par ce succès relatif, de Groof voulut donner une nouvelle représentation de son expérience. Le 5 juillet 1874, il exécuta une ascension dans les mêmes circonstances que précédemment, se faisant attacher au-dessous de la nacelle du ballon de M. Simmons, un des aéronautes ordinaires de Cremorne.
Il paraît qu’après être monté à quelques centaines de mètres, le ballon s’est mis à descendre rapidement, sans doute à cause d’une condensation subite. De Groof, craignant d’être écrasé sous le ballon, prit peur et cria à M. Simmons de couper la corde. Il n’était plus à ce moment qu’à trente mètres de terre.
Les ailes n’ayant pu faire parachute, le malheureux de Groof tomba aussi lourdement qu’une pierre. Il avait perdu connaissance en arrivant à