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le moteur à vapeur à deux pistons. Les deux pistons sont calés à angles contrariés sur un arbre de couche, transmettent le mouvement à un arc qui porte l’hélice par l’intermédiaire de deux roues d’engrenage. La seconde hélice est fixée sur le bâti ; elle est destinée, comme dans le premier système de Launoy et Bienvenu, à empêcher l’appareil de tourner sur lui-même. Le manomètre est gradué jusqu’à 15 atmosphères. La distribution et la détente s’obtiennent pour chaque cylindre au moyen de deux bielles calées sur des excentriques fixés à l’arbre de couche[1].


Fig. 30. — Hélicoptère à vapeur de M. Forlanini (1878).

Le poids total de l’appareil est de 5 kilogrammes et demi, la surface totale des hélices est de 2 mètres carrés, la force motrice varie de 18 à 25 kilogrammètres. Le moteur proprement dit pèse 1 kilogramme et demi, celui de la petite chaudière sphérique chargée d’eau pèse 1 kilogramme.

Quand on veut expérimenter l’appareil, on chauffe

  1. L’Aéronaute, 1879.