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Des histoires analogues se retrouvent dans des temps plus reculés encore. Dans le tome Ier des Religions de l’Inde[1], on lit « Hanouman monta sur le sommet d’une colline et, après avoir pris les conseils du sage Jambaranta, il s’élança dans les airs et alla tomber dans le Lanka, ainsi qu’il l’avait espéré. » La Bible rapporte que le prophète Élie fut enlevé par un char de feu.


Fig. 1. — Bronze égyptien représentant un homme volant.

Dans la Salle des dieux, au musée égyptien du Louvre, il existe une petite plaque de bronze d’une haute antiquité, où l’on voit en relief un homme volant les deux ailes étendues (fig. 1). Il est vrai que l’on s’accorde à considérer cette pièce comme une composition symbolique plutôt que comme la représentation d’un appareil d’aviation.

Abaris, d’après les récits de Diodore de Sicile, aurait fait le tour de la Terre, assis sur une flèche d’or. L’oracle du temple d’Hiéropolis se serait élevé dans les airs. Sous Néron, Simon le Magi-

  1. Religions de l’Inde (Buchou direct.), t. I, p. 162.