chouc, mais qui entreprit de faire fonctionner un oiseau artificiel de plus grande dimension, actionné par un moteur à air comprimé.
En 1874, cet habile et ingénieux mécanicien commença ses études expérimentales sur le vol artificiel dans le laboratoire de M. Marey, et il parvint, en 1876, à réussir dans des conditions particulièrement intéressantes, ses premiers essais réalisés en petit.
Fig. 21. — Oiseau mécanique de M. Victor Tatin (1870).
Les efforts de M. Tatin ont sans cesse tendu à la
reproduction du vol de l’oiseau sur des schémas
plus ou moins compliqués ;
il a recherché,
sur de petits appareils
mis en mouvement par
un ressort de caoutchouc,
quelles étaient les
meilleures formes d’ailes,
afin de les adapter
à un grand appareil
fonctionnant par l’air
comprimé. Après plusieurs
essais, il s’est arrêté à l’emploi d’ailes longues
et étroites. Wenham avait montré qu’une aile
peut avoir une aussi bonne fonction quand elle
est étroite que lorsqu’elle est large, et M. Marey
avait signalé ce fait, que « les oiseaux dont l’amplitude
des battements est faible, ont toujours l’aile
très longue ». Avec ces ailes étroites et longues
(fig. 21), M. Tatin a rendu aussi court que possible
le temps pendant lequel le voile prend la position.
convenable pour agir sur l’air pendant l’abaissée.