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CHAPITRE X. Harangue de M. de la Prime-heure; en faveur de SANFREIN

Je reviens aux amours de Sanfrein. Après une mûre délibération, dans laquelle il ne s’avisa point d’examiner s’il convenait à Cécile, il trouva que Cécile lui convenait fort. Il parla de ses vues à Monsieur de la Prime-heure qui, sans balancer, y donna les mains, et même avec une sorte d’empressement, car je crois qu’il est inouï que, dans le premier abord, rien ait jamais déplu à mon Oncle ; cela entrait dans son caractère. Il avait été successivement Ecclésiastique, Magistrat, Militaire, toujours disant, dans les commencements : c’est précisé-