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correspondent, et chacun des hommes peut se choisir une demeure et un genre de vie qui soit conforme à son naturel. Ce choix est de la plus grande importance pour le bien être ; et malheureusement on s’y trompe tous les jours. Cependant, pour y réussir, il ne s’agirait que d’écouter ce penchant secret et inné, que nous inspire, à cet égard, notre naturel. Mais ce cri de la nature ne se fait pas toujours entendre, il faudrait y être attentif, et mille choses nous distraient. La naissance, l’habitude, les liaisons particulières, l’enchaînement des affaires ; que fais-je, mille autres circonstances, nous retiennent presque tous dans tout autre genre de vie que celui qui nous est propre. De là le bonheur si rare ; les plaintes si communes. Les passions qui nous masquent à nos propres yeux, nous trompent encore sur ce