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ingrate, nourrit des plantes salutaires. Fait jour à quelque ruisseau ; et lorsque les solitaires qui l’habitent, se réunissent, vivent en commun, et tiennent entre eux sans tenir à la société, vous savez que les différentes Religions se sont ménagés un grand nombre de semblables retraites. La vie s’appeler Solitaire, lorsqu’on tient à la société, non par ce qu’elle a de tumultueux, mais parce qu’elle a de plus paisible. Je veux dire lorsqu’on occupe ces habitations tranquilles dont nos campagnes sont couvertes; enfin lorsqu’on embrasse la vie champêtre. Là, point de grandes des fortunes renversées, point de grandes fortunes renversées, point de bouleversement ni de malheurs d’éclat. L’ordre des choses y suit un cours paisible ; et toujours le mê-