Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/34

Cette page n’a pas encore été corrigée

mier ordre. Mais qu’importe ? il s’agit de ne plus revoir Senior, et cela n’est pas bien difficile. N’y pensons plus ». Le chemin de Sanfrein terminait le pied d’un coteau, sur le penchant duquel était la maison de Senior. Parvenu à cette colline, il en admira la situation, et se rappela les points de vue admirables qu’elle offrait à chaque pas. Une plate campagne, couverte de hameaux, de plantations, de maisons, de pâturages, de troupeaux de toute espèce, allait se terminer au pied du coteau. Dans la plaine, la vue bornée par les objets voisins, ne pouvait prendre d’étendue ; mais à peine avait-on fait quelques pas sur le coteau, que cette riche et magnifique campagne se déployait à vos yeux. Sanfrein voulut jouir encore une fois du coup d’œil pour