Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/178

Cette page n’a pas encore été corrigée

été quelquefois des mois entiers sans user d’aucun autre aliment, et cela sans nécessité et seulement par goût. Tant mieux, reprit un des Médecins ; vous nous dites-là une chose très importante. Ce goût décidé que vous avez pour le lait, annonce une constitution qui s’en accommode parfaitement. Il n’y a qu’un moment que toute votre personne ; maintenant je mettrais à la Tontine sur votre tête. Sûrement vous êtes guéri. Buvez donc du lait le matin, buvez-en à midi, buvez-en le soir, buvez-en à toute heure, et quand vous en aurez bu, buvez-en encore ».

Les Médecins payés et congédiés ; « pour le coup », dit Sanfrein, il faut tenir ferme au régime, et se bien g [ar] der de se relâcher en